La magie de la voile, c'est que tous les aspects qui contribuent à cette activité sont importants.
Bien sûr, le plaisir de naviguer, de trouver les bons règlages, d'être en harmonie avec l'eau et le vent, le plaisir aussi de bichonner le bateau, bricoler, et sans oublier la convivialité (à quelques vieux loups de mers solitaires près...).
Bien se nourrir (et s'abreuver !) est tout aussi important que le reste de la préparation avant de partir et plus particulièrement lorsque nous faisons découvrir la voile croisière à des novices.
Je vous propose pour ce premier article un document dont je me sers à chaque sortie pour préparer la répartition des courses et des repas. Le principe est que chacun participe... tout le monde à au moins une recette en tête, et grâce à la capacité de stockage et de réfrigération d'Eolia il est bien plus simple de cuisiner chez soi pour un week-end et d'apporter les plats préparés. En mer pour plusieurs jours c'est une autre histoire....
En attendant les recettes .... (je perçois votre impatience !) voici le tempalte en pdf, pour avoir le document Excel, contactez-moi !
A la cape, pour gréer le foc de route
"Le bateau se comporte très bien par gros temps.
J’aurai peut-être été plus à l'aise avec
le foc de route seul, mais avec un équipage
débutant, pas si facile d'aller à l'avant en tenant la barre à l’arrière ( pas essayer le pilote sur ce coup-là)".
En cas d'équipage réduit, ou débutant, ou seul, pour gréer le foc de route, il m'arrive souvent de mettre à la cape, GV choquée ou à peine appuyée, barre à contre bloquée par un bout. Tout devient calme alors sur le bateau, même par mer forte, très peu de roulis, vitesse presque nulle. Tu as alors tout ton temps pour installer l'étai puis gréer le foc, dans le calme, et sans risque ni pour toi, ni pour un équipier. Et éventuellement ensuite pour affaler la GV. Grâce aux chariots à bille, elle se descend bien à la cape, écoute choquée et 2 rabans autour de la taille.
Bien entendu, tout cela se fait harnais capelé.
Encore faut-il avoir quelques encablures à courir avec la
dérive du bateau.
Tu gardes un peu
de génois même enroulé pendant la manœuvre ou pas ?
Tu enroules le génois au préalable (ie cape avec GV
seule) ou tu laisses un bout de génois pour le laisser bordé à contre? Avec un
bout de génois, la stabilité est
sans doute meilleure mais il peut gêner dans la manœuvre...
La manœuvre est (un peu) facilitée par le fait que lorsque l'on a besoin du foc de route, un certain nombre de tours dans le génois et de ris dans la GV ont déjà été pris. En principe...
Dans ce cas précis de cape pour changement de foc,
j'enroule le génois avant la mise à la cape. Sinon, il bat trop violemment,
souffre, et est difficile à rouler. Pour enrouler
le génois, c'est souvent trop difficile au près ou au travers. Je n'hésite
pas à me mettre au portant pour
avoir un vent relatif moins important dans le génois qui est même un peu masqué
par la GV, et l'enroulage du génois devient facile. C'est à l'encontre de la plupart
des conseils des bouquins ou de V&V, mais pourtant, ça marche très bien.
Sous GV seule, la mise à la cape doit être progressive,
pour ne pas risquer de virer bout au vent. On attend que le bateau ralentisse, voire
s'arrête, avant de mettre doucement la barre à contre. Le fardage du mat et du
pont avant suffit pour équilibrer la cape. Le dosage de l'angle de barre dépend
du bateau.
Pour le gréage du foc de route, j'utilise une paire
d'écoutes de foc différente de celle du génois. Ça évite de voir se dérouler
son génois ! ou de devoir aller faire le clown debout dans le balcon avant pour
sangler le point d'écoute de génois.
Pour la cape, on peut laisser un bout de génois bordé à
contre, ça stabilise bien et ça limite le fasseyement de la GV.
Pendant que j'y suis, la séquence pour réduire au portant:
1. On
abat pour rouler le génois déventé derrière la GV
2. On
loffe à 130° du vent réel environ en surbordant légèrement le génois, de façon à
décoller la GV des haubans et barres de flèches
3. On
peut alors prendre les ris dans la GV très facilement, sans frottements et sans
gite excessive (ce qui serait le cas si on commençait par la GV en loffant avec
le génois entier).
Rapport de ce WE de trois jours avec pas de vent, du vent, pas de vent et apéro sur chaque bord.
Tout le monde avait l’air très content, nous avons laissé le Jacques et le Claude à quai à Toulon où ils avaient prévu un barathon pour noyer leur tristesse de nous voir partir pour travailler le lendemain.
Quelques points à signaler :
- Nous avons eu une équipière de dernière minute Nathalie Hartman (Bernard peux-tu l’inscrire ?)
- Anode hélice (cf. message de Christophe)
- Piles LR6 manquantes pour la radio portable, le GPS portable et la station météo
- Joint silicone à reprendre dans la douche côté porte
- Mite alimentaire vue dans le placard à produits secs (pâtes, riz), j’ai dû jeter tout le contenu.
Il existe un anti mite alimentaire qui consiste en une plaque collante qui attire les femelles (emplacement impérativement dans les placards a aliments sec et farine, à choisir stratégiquement pour éviter de coller les aliments ou les mains).
A très bientôt sur l’eau.
WE
Baston, avec 7bf annonce (quand meme) et 9bf constate ( mais 10kts jusqu'a
virer Sicie...) ... merci MeteoFrance.
Navigation au portant, le samedi
dans 2.5m de houle...+ pluie et orages.
3ris, un mouchoir devant et 12.2 kts
en pointe.
Le bateau se comporte très bien par gros temps. J’aurai
peut-être été plus a l'aise avec le foc de route seul, mais avec un équipage
débutant, pas si facile d'aller a l'avant en tenant la barre a l’arriére (
pas essayer le pilote sur ce coup la).
Petole 3kts + pluie le
dimanche.
Heureusement on a profite d'un peu de calme le Samedi soir aux
Embiez ( tres bon accueil!).
J'ai remis l'annexe sur Eolia, avec
le fond entièrement recolle .. a tester !